MEGHEIRA VILLAGE                   MEGHEIRA EN IMAGES             /          VIDEOS                        DIVERS


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Bonjour !


Je m'appelle Md-Bélaid et je suis né dans le village de Megheira qui se trouve dans la commune de Ait Khelili, wilaya de Tizi-ouzou. L'idée de créer un site sur Megheira m'est venue en pensant aux nombreuses familles qui se sont installées en france et qui ont la nostalgie de leur village d'origine. Aussi, j'espère, par le biais de ce site, qu'elles pourront, de temps-en-temps, rendre une visite interactive à leur village et à travers des photos plonger dans les souvenirs de leurs quartiers, fontaines et lieux sacrés...

Ce site n'est pas immuable il demande à être en constant développement ce qui implique beaucoup de temps et d'imagination; c'est pourquoi, je m'efforcerai de le rendre plus riche à l' avenir et, dans cette optique, toutes suggestions ou remarques seront les bienvenues en envoyant un e-mail à cette adresse:megheira@free.fr

Mon souhait à travers cette initiative est de faire de ce site un lieu de pensée et de nostalgie
autour de notre village chaleureux
(comme tant d'autres en kabylie).
PETIT APERCU SUR MEGHEIRA :

Megheira est un petit village qui se situe dans la région montagneuse de Aït-Khellili, limitée au Nord par Cheoufa et Fréha, à l' Ouest par Djemâa Saharidj, à l'Est par Hedjadj et enfin au Sud par Tizi-Bouamen.  Megheira est l' un des villages le plus grand et le plus peuplé de la commune Aït-Khellili avec 3.400 habitants.

La commune Aït-Khellili est située au sud-est de la wilaya de Tizi-Ouzou et limitée à l' Est et Nord-Est par Souama, au Sud par Aït Yahia, à l' Ouest et au Nord-Ouest par Mekla et
s' étend sur une superficie de 24,57 Km2 pour une population de 15.975 habitants. Son chef lieu est le village Agoulmim qui se trouve à 6 Km de Megheira, à 12 Km du chef lieu de daïra de Mekla et à 35 Km du chef lieu de wilaya de Tizi-Ouzou.

La commune d'Aït-Kkelili possède un relièf très accidenté:

- massif rocheux
- plaine
- plateau

Son climat est du type méditerranéen, un hiver froid et humide et un  été chaud et sec.

DEMOGRAPHIE: Au R.G.P.H. qui a lieu en Mars 1987, La commune d'Aït-Khelili comptait 10.712 Habitants, en 1996, on est passé à 14.283 et en 1997 à 14.690.En l'an 2000 Aït-Khelili comptait 15.975 Habitants et notre village à lui seul comptait environ
3.400 Habitants.



CREATION:

La création de lacommune d' Aït-Khelili remonte à l' année 1985. Avant cette date, Megheira dépendait de la
commune de Mekla
(Aârch nath-fraouessen).

La commune d' Aït-Kelili est composée de 14 villages:


1
-Megheira                             5- Bouyala                 9- Tizi-Bouamane           13- Aït-Khir
2-Aït-Dih                                  6- Agoulmim              10- El-K'lâa                     14- Lakhmis
3-Hadjadj                                 7- Bouâachir              11- Hicham
4-Akerrou                                8 - Tandlest                12- Sahel

PRINCIPALES ENTREPRISES :

 1- Entreprises nationales:
   
- COSIDER ( exploitation de carrière).
    - ENAMARBRE (exploitation de carrière)

 2- Entreprises communales:
     -
Usine communale de poterie à Aït-Khir
     
     
EDUCATION:

La commune compte sept écoles primaires 1er et 2ème pallier.

SANTE:
La commune compte actuellement quatre salles de soins.
 
Le village kabyle    
 
Les Kabyles vivent encore groupés en villages généralement assez importants, pouvant atteindre plusieurs milliers d'âmes et ne descendant que rarement au-dessous de cinq cents, et bâtis sur les pitons de montagnes ou sur les sommets de mamelons séparant les vallées. Qu'ils soient de forme allongée ou circulaire, ils ont été conçus de façon à pouvoir être efficacement défendus, du moins avant que l'artillerie ne fasse son apparition. Ils portent le nom de touddar, pluriel de taddart (vie, du radical dr, vivre, que l'on retrouve avec ce sens dans tous les dialectes berbères). Les maisons, toutes en dur, généralement sans étage, couvertes de tuiles rouges, s'écrasent les unes sur les autres au point que, vues de loin, elles donnent l'impression de n'en former qu'une seule, immense. Le village, zébré à l'intérieur par de nombreuses impasses, souvent taillées dans le roc, n'ouvre sur l'extérieur que par deux ou trois rues. Il est très rare qu'il soit entouré d'une muraille. Sans doute se modernise-t-il chaque jour, mais, dans l'ensemble, son visage n'a pas changé.
    Il y a un peu plus d'un siècle, ce village constituait une unité politique et administrative complète, un corps qui avait sa propre autonomie. Il était administré par une assemblée (djemaa) composée de tous les citoyens en âge de porter les armes ; elle assurait le respect des règlements en vigueur, abrogeait les anciens et en édictait de nouveaux si le besoin s'en faisait sentir ; elle décidait de l'impôt et de la guerre, administrait les biens de mainmorte et exerçait sans partage le pouvoir judiciaire. Par délégation, elle se déchargeait de l'exercice de ces pouvoirs sur un chef de l'exécutif appelé, suivant les régions, lamin (homme de confiance), amukran (ancien, dignitaire), ameksa (pasteur), élu par tous les citoyens majeurs réunis en assemblée plénière. Il présidait la djemaa, assurait la mise en application de ses décisions et préparait les affaires à lui soumettre. Il était assisté dans ses fonctions par un oukil et des tamen. L'oukil, généralement recruté au sein du parti hostile à celui du lamin, gérait la caisse publique et contrôlait les agissements du chef de l'exécutif. Les tamen (mandataires) étaient désignés par les fractions du village pour les représenter dans les réunions restreintes et faire appliquer les décisions de l'assemblée, qui étaient prises en réunion plénière après des débats où toutcitoyen, sans distinction de condition sociale, pouvait émettre et défendre ses opinions sur tel ou tel problème, proposer des solutions, voire s'opposer à l'exécutif. La continuité de cette organisation politico-administrative était assurée par les kanoun, sortes de chartes dont certaines dispositions fondamentales doivent remonter aux temps les plus reculés. Bien que non écrits, ils représentaient l'autorité matérielle la plus élevée et prenaient le pas sur la religion même.

La Kabylie où se situe le village Megheira est une région historique et ethnolinguistique fortement homogène située dans le nord de l'Algérie, à l'est d'Alger.

Terre de montagnes densément peuplées, elle est entourée de plaines littorales à l'ouest et à l'est, par la Méditerranée au nord et par les Hauts-Plateaux au sud. Dénuée d'existence administrative globale, elle tient son nom des Kabyles, population berbère dont elle est le foyer. La région est connue pour sa culture, ses traditions amazigh typiques et sa lutte pour la reconnaissance de l'identité berbère dans l'Algérie contemporaine. Son histoire est faite de résistances aux différents conquérants, des phéniciens aux français, mais elle est aussi marquée par l'émergence sur son territoire de certains États locaux comme lesHammadides, ou Nord-Africains comme les Fatimides. Son relief essentiellement montagneux est le siège siège d'un écosystème varié et d'une biodiversité préservée, à l'image des paysages de la région. L'agriculture locale n'offrant que des revenus limités, la Kabylie est aussi un important centre de production artisanale et une terre d'émigration.

Ses habitants berbérophones la nomment en kabyle « Tamurt n leqbayel », « pays des Kabyles », ou plus simplement « Tamurt », signifiant « terre natale », « patrie ». Les arabophones l'appellent « بَلَد القبائل » (prononcé [blæd ləqbæyəl] en arabe algérien), littéralement « pays des tribus ».

En français, « Kabylie » dérive de « Kabyle », dont l'étymologie la plus couramment admise est celle de la déformation de l'arabe qabā'il, pluriel de qabila (القبيلة), signifiant « tribu » en arabe. Au sens premier, les Kabyles seraient donc simplement les « gens des tribus ». Dans l'histoire précoloniale de l'Afrique du Nord, la tribu est la forme d'organisation sociale qui s'est maintenue contre ou malgré toutes les tentatives de soumission des États (makhzen) émergents. Les officiers français, successeurs du makhzen turc, se sont d'abord servis du terme pour distinguer moins une ethnie ou une région précises qu'un type d'adversaire particulièrement opiniâtre : le montagnard. Mais le mot fut aussi employé pour désigner de façon plus spécifique les seuls montagnardsberbérophones ou encore, en un sens plus général, tous les Berbères sédentaires, voire tous les sédentaires d'Afrique du Nord .

Initialement la dénomination « Kabylie », au singulier ou au pluriel, était appliquée à toutes les régions peuplées de Kabyles, à tous les sens de ce terme, et avait donc la mêmepolysémie que lui. Mais elle prit à partir du milieu du XIXe siècle une signification plus précise, pour être progressivement réservée à l'ensemble d'un seul tenant que forment les montagnes telliennes entre Alger et Constantine, autour des massifs du Djurdjura et des Babors. Le mot « Kabyle » se vit à son tour redéfini pour ne plus s'appliquer qu'à la population habitant ou originaire de la région ainsi circonscrite, qui était encore presque entièrementberbérophone . L'espace délimité sur cette double base géographique et humaine recoupe de nombreuses circonscriptions de l'Algérie contemporaine : la totalité des wilayas de Tizi-Ouzou et Béjaïa, une grande partie de celle de Bouira, une part aussi de celles de Boumerdès, Bordj-Bou-Arreridj, Sétif et Jijel, ainsi que des marges de celles de Mila, Constantine et Skikda.

Avec la progression de l'arabisation, l'usage tendit à faire sortir du périmètre d'application du terme les franges les plus arabisées de cette Kabylie « historique ». Chez les Kabyles des années 1950 déjà, le mot Aqbayli, bien que sans traduction territoriale rigoureuse, renvoyait grossièrement à l'espace compris entre Thenia à l'ouest, Sétif et Jijel à l'est. Dans le même sens, les cartes en circulation dans la mouvance régionaliste contemporaine se cantonnent à l'intérieur du cadre des sept wilayas de Béjaïa, Tizi-Ouzou, Boumerdès, Bouira, Bord-Bou-Arreridj, Sétif et Jijel. Dans une acception minimale, la Kabylie est parfois simplement assimilée à sa partie nord-occidentale, la Grande Kabylie, étendue jusqu'à l'ouest de Béjaïa pour englober la majeure partie de l'airekabylophone actuelle .


Environnement

La Kabylie, en raison de grandes différences climatiques et topographiques, possède une grande diversité d'espèces dont un certain nombre sont endémique. La région possède des zone protégées : le Parc national du Djurdjura, le Parc national de Gouraya à l'ouest de Béjaïa et le Parc national de Taza sur la corniche kabyle entre Béjaïa et Jijel]. Ces trois parcs ont même été classés réserve de biosphère mondiale par l'UNESCO, c'est-à-dire des zones modèles conciliant la conservation de la biodiversité et le développement durable. L'Algérie est ainsi, avec l'Afrique du Sud, le pays d'Afrique comptant le plus de réserves de biosphère.
La végétation est principalement de type méditerranéenne avec des forêts de chêne liège et cèdre de l'Atlas. Pour le chêne liège la Kabylie est la région qui possède les plus grandes forêts de cette essence sur la rive sud de la méditerranée,. La région est boisée avec des forêts et des maquis. Les forêts en Kabylie sont essentiellement des 3 types : la forêt méditerranéenne d'essences à feuilles persistantes dont les principales espèces sont le Chêne vert, le Chêne liège, le houx ; la forêt méditerranéenne d'essences à feuilles caduques dont les principales espèces sont : l'Érable à feuilles obtus, l'Érable de Montpellier, l'Érable de champêtre, Prunus avium et le chêne zeen et la forêt méditerranéenne d'essences résineuses dont les principales espèces sont : le Cèdre de l'Atlas, le Pin noir, le pin d'Alep, l’If.
Les forêts les plus riches sont celles de Aït Ouabane et de Tigounatine. Le parc du Gouraya renferme aussi des Euphorbes. Les maquis quant à eux comportent des oliviers sauvages, des figuier de barbaries, des Tamaris et des arbustes comme le laurier rose.
Les massifs de Kabylie abritent plusieurs espèces comme la Mangouste, le Chacal doré, le Serval, la Genette, le Porc épic, la Belette, le Sanglier et le Lapin. La forêt de M'Zaris est le seul habitat de la Hyène rayée. La Kabylie est aussi un lieu important d'habitat du Macaque berbère qui est une espèce menacée en Afrique du Nord.