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CREATION:
La création de lacommune d' Aït-Khelili remonte à l' année 1985. Avant cette date, Megheira dépendait de la commune de Mekla (Aârch nath-fraouessen). La commune d' Aït-Kelili est composée de 14 villages: 1-Megheira 5- Bouyala 9- Tizi-Bouamane 13- Aït-Khir 2-Aït-Dih 6- Agoulmim 10- El-K'lâa 14- Lakhmis 3-Hadjadj 7- Bouâachir 11- Hicham 4-Akerrou 8 - Tandlest 12- Sahel PRINCIPALES ENTREPRISES : 1- Entreprises nationales: - COSIDER ( exploitation de carrière). - ENAMARBRE (exploitation de carrière) 2- Entreprises communales: - Usine communale de poterie à Aït-Khir EDUCATION: La commune compte sept écoles primaires 1er et 2ème pallier. SANTE: La commune compte actuellement quatre salles de soins. |
Les Kabyles vivent encore groupés en villages généralement assez importants, pouvant atteindre plusieurs milliers d'âmes et ne descendant que rarement au-dessous de cinq cents, et bâtis sur les pitons de montagnes ou sur les sommets de mamelons séparant les vallées. Qu'ils soient de forme allongée ou circulaire, ils ont été conçus de façon à pouvoir être efficacement défendus, du moins avant que l'artillerie ne fasse son apparition. Ils portent le nom de touddar, pluriel de taddart (vie, du radical dr, vivre, que l'on retrouve avec ce sens dans tous les dialectes berbères). Les maisons, toutes en dur, généralement sans étage, couvertes de tuiles rouges, s'écrasent les unes sur les autres au point que, vues de loin, elles donnent l'impression de n'en former qu'une seule, immense. Le village, zébré à l'intérieur par de nombreuses impasses, souvent taillées dans le roc, n'ouvre sur l'extérieur que par deux ou trois rues. Il est très rare qu'il soit entouré d'une muraille. Sans doute se modernise-t-il chaque jour, mais, dans l'ensemble, son visage n'a pas changé. Il y a un peu plus d'un siècle, ce village constituait une unité politique et administrative complète, un corps qui avait sa propre autonomie. Il était administré par une assemblée (djemaa) composée de tous les citoyens en âge de porter les armes ; elle assurait le respect des règlements en vigueur, abrogeait les anciens et en édictait de nouveaux si le besoin s'en faisait sentir ; elle décidait de l'impôt et de la guerre, administrait les biens de mainmorte et exerçait sans partage le pouvoir judiciaire. Par délégation, elle se déchargeait de l'exercice de ces pouvoirs sur un chef de l'exécutif appelé, suivant les régions, lamin (homme de confiance), amukran (ancien, dignitaire), ameksa (pasteur), élu par tous les citoyens majeurs réunis en assemblée plénière. Il présidait la djemaa, assurait la mise en application de ses décisions et préparait les affaires à lui soumettre. Il était assisté dans ses fonctions par un oukil et des tamen. L'oukil, généralement recruté au sein du parti hostile à celui du lamin, gérait la caisse publique et contrôlait les agissements du chef de l'exécutif. Les tamen (mandataires) étaient désignés par les fractions du village pour les représenter dans les réunions restreintes et faire appliquer les décisions de l'assemblée, qui étaient prises en réunion plénière après des débats où toutcitoyen, sans distinction de condition sociale, pouvait émettre et défendre ses opinions sur tel ou tel problème, proposer des solutions, voire s'opposer à l'exécutif. La continuité de cette organisation politico-administrative était assurée par les kanoun, sortes de chartes dont certaines dispositions fondamentales doivent remonter aux temps les plus reculés. Bien que non écrits, ils représentaient l'autorité matérielle la plus élevée et prenaient le pas sur la religion même. |
La Kabylie où se situe le village Megheira est une région historique et ethnolinguistique fortement homogène située dans le nord de l'Algérie, à l'est d'Alger. Terre de montagnes densément peuplées, elle est entourée de plaines littorales à l'ouest et à l'est, par la Méditerranée au nord et par les Hauts-Plateaux au sud. Dénuée d'existence administrative globale, elle tient son nom des Kabyles, population berbère dont elle est le foyer. La région est connue pour sa culture, ses traditions amazigh typiques et sa lutte pour la reconnaissance de l'identité berbère dans l'Algérie contemporaine. Son histoire est faite de résistances aux différents conquérants, des phéniciens aux français, mais elle est aussi marquée par l'émergence sur son territoire de certains États locaux comme lesHammadides, ou Nord-Africains comme les Fatimides. Son relief essentiellement montagneux est le siège siège d'un écosystème varié et d'une biodiversité préservée, à l'image des paysages de la région. L'agriculture locale n'offrant que des revenus limités, la Kabylie est aussi un important centre de production artisanale et une terre d'émigration. Ses habitants berbérophones la nomment en kabyle « Tamurt n leqbayel », « pays des Kabyles », ou plus simplement « Tamurt », signifiant « terre natale », « patrie ». Les arabophones l'appellent « بَلَد القبائل » (prononcé [blæd ləqbæyəl] en arabe algérien), littéralement « pays des tribus ». En français, « Kabylie » dérive de « Kabyle », dont l'étymologie la plus couramment admise est celle de la déformation de l'arabe qabā'il, pluriel de qabila (القبيلة), signifiant « tribu » en arabe. Au sens premier, les Kabyles seraient donc simplement les « gens des tribus ». Dans l'histoire précoloniale de l'Afrique du Nord, la tribu est la forme d'organisation sociale qui s'est maintenue contre ou malgré toutes les tentatives de soumission des États (makhzen) émergents. Les officiers français, successeurs du makhzen turc, se sont d'abord servis du terme pour distinguer moins une ethnie ou une région précises qu'un type d'adversaire particulièrement opiniâtre : le montagnard. Mais le mot fut aussi employé pour désigner de façon plus spécifique les seuls montagnardsberbérophones ou encore, en un sens plus général, tous les Berbères sédentaires, voire tous les sédentaires d'Afrique du Nord . Initialement la dénomination « Kabylie », au singulier ou au pluriel, était appliquée à toutes les régions peuplées de Kabyles, à tous les sens de ce terme, et avait donc la mêmepolysémie que lui. Mais elle prit à partir du milieu du XIXe siècle une signification plus précise, pour être progressivement réservée à l'ensemble d'un seul tenant que forment les montagnes telliennes entre Alger et Constantine, autour des massifs du Djurdjura et des Babors. Le mot « Kabyle » se vit à son tour redéfini pour ne plus s'appliquer qu'à la population habitant ou originaire de la région ainsi circonscrite, qui était encore presque entièrementberbérophone . L'espace délimité sur cette double base géographique et humaine recoupe de nombreuses circonscriptions de l'Algérie contemporaine : la totalité des wilayas de Tizi-Ouzou et Béjaïa, une grande partie de celle de Bouira, une part aussi de celles de Boumerdès, Bordj-Bou-Arreridj, Sétif et Jijel, ainsi que des marges de celles de Mila, Constantine et Skikda. Avec la progression de l'arabisation, l'usage tendit à faire sortir du périmètre d'application du terme les franges les plus arabisées de cette Kabylie « historique ». Chez les Kabyles des années 1950 déjà, le mot Aqbayli, bien que sans traduction territoriale rigoureuse, renvoyait grossièrement à l'espace compris entre Thenia à l'ouest, Sétif et Jijel à l'est. Dans le même sens, les cartes en circulation dans la mouvance régionaliste contemporaine se cantonnent à l'intérieur du cadre des sept wilayas de Béjaïa, Tizi-Ouzou, Boumerdès, Bouira, Bord-Bou-Arreridj, Sétif et Jijel. Dans une acception minimale, la Kabylie est parfois simplement assimilée à sa partie nord-occidentale, la Grande Kabylie, étendue jusqu'à l'ouest de Béjaïa pour englober la majeure partie de l'airekabylophone actuelle . Environnement La Kabylie, en raison de grandes
différences climatiques et topographiques, possède une grande diversité
d'espèces dont un certain nombre sont endémique. La région possède des
zone protégées : le Parc national du Djurdjura, le Parc national de
Gouraya à l'ouest de Béjaïa et le Parc national de Taza sur la corniche
kabyle entre Béjaïa et Jijel]. Ces trois parcs ont même été classés réserve de biosphère mondiale par l'UNESCO,
c'est-à-dire des zones modèles conciliant la conservation de la
biodiversité et le développement durable. L'Algérie est ainsi, avec
l'Afrique du Sud, le pays d'Afrique comptant le plus de réserves de
biosphère. |